Parfois, je me dis, j’ai de la chance quand même, que le ridicule ne tue pas. Parce qu’avec ce projet de fou, j’aurais largement de quoi me faire de vieux os.
Les milliers d’heures de calcul sur des machines limites stables, repousser les limites des processeurs et de la mémoire vive - la scène où l’ange attérit prends 1.8Go en mémoire vive... résultat, il faut bleuffer, tronçonner les rendus ce qui rend les tâches de compositing bien plus ardues... et la pauvre Sarah, avec son 1Go de mémoire physique, a peine a suivre - et quand je vois Novembre arriver à grand pas, je me dis « oulah, mais cette séquence, finie fin décembre ? Sérieusement ? »
C’eut été probablement plus simple si tout s’était déroulé dans le meilleur des cas, avec des nouvelles machines, de la mémoire vive à gogo et du rendu réseau de sauvage... mais on fera avec ce qu’on a, signifiant : « ça prendra le temps que ça prendra ».
Avec tous ces calculs de partout, ne soyons pas rabat joie malgré tout. J’ai pas loin du premier quart de la séquence VS, soit en version terminée, soit en court de calcul... je vous ferais un petit rendu de l’état des choses dans la semaine.
En parralèlle, je me galère encore avec le choeur, même si les petits coups de main de Raphaël Badawi aident de temps à autre pour débloquer et résoudre des accords, ça reste un travail relativement délicat.
Aller, zoum zoum, au boulot...